Cela fait plusieurs jours que je souhaite comme beaucoup d'entre nous réagir aux attentats de Bruxelles, ville que je connais pour y avoir travaillé à deux occasions, et dans laquelle j'avais également jadis tissé quelques liens amicaux et même bien plus, dans une autre vie aujourd'hui lointaine. Mais je reste bloqué. La vérité est que je n'ai pas les mots, et ne sais pas quoi dire. Ou que j'ai trop à dire, peut être.
Faire un dessin, ça n'est pas mon truc. Je trouve que c'est vain, et le coup de "contre les fusils, nous levons nos crayons", je trouve ça pathétique. Je le vois plus comme un signe de fragilité et d'impuissance, et je me dis que ça doit les faire bien rigoler, les terroristes. Je serais plutôt du genre "si vis pacem para bellum", mais ça c'est une autre histoire.
Lors de deux séjours à Bruxelles, en 2011 et en 2012, j'avais été frappé par l'impression de communautarisme ou de ghettoïsation (au choix du client) qui régnait sur certains quartiers de la ville. Quartiers dans lesquels on n'avait clairement plus l'impression de vivre en Europe, je le dis comme je l'ai ressenti, tout en ayant conscience qu'il y a toujours une exagération dans ce genre d'impression. Mais bon, voilà. Une ou plusieurs rues dans laquelle ou dans lesquelles on ne voit ni caucasiens, ni asiatiques, ni blacks, mais uniquement des gens originaires manifestement du Moyen Orient, ça fait bizarre. J'ai vécu à Marseille, à Aix-en-Provence, à Montréal, et j'ai toujours vu la diversité. Je dirais même que la diversité, c'est la normalité ! Je suis d'ailleurs persuadé que dans les pays arabes, comme dans le Maghreb, ou dans d'autres régions du monde musulman, on retrouve une certaine diversité là aussi. En Asie aussi d'ailleurs, à part peut être en Corée du Nord... Là, ça faisait vraiment bizarre, mais encore une fois, peut être n'était-ce qu'une impression ?
La chose contrastait par ailleurs avec un trait particulier de la société belge que j'avais noté à la même période, à savoir une grande simplicité et un grand naturel à former des couples de couleurs et d'origines différentes. Largement plus qu'en France me semble t-il. Alors qu'en était-il de ces quartiers ? Je n'en sais rien. Juste que ce qui s'est passé à Molenbeeck depuis toutes ces années ne m'a pas surpris.
Je n'en suis que plus dégoûté.
Faire un dessin, ça n'est pas mon truc. Je trouve que c'est vain, et le coup de "contre les fusils, nous levons nos crayons", je trouve ça pathétique. Je le vois plus comme un signe de fragilité et d'impuissance, et je me dis que ça doit les faire bien rigoler, les terroristes. Je serais plutôt du genre "si vis pacem para bellum", mais ça c'est une autre histoire.
Lors de deux séjours à Bruxelles, en 2011 et en 2012, j'avais été frappé par l'impression de communautarisme ou de ghettoïsation (au choix du client) qui régnait sur certains quartiers de la ville. Quartiers dans lesquels on n'avait clairement plus l'impression de vivre en Europe, je le dis comme je l'ai ressenti, tout en ayant conscience qu'il y a toujours une exagération dans ce genre d'impression. Mais bon, voilà. Une ou plusieurs rues dans laquelle ou dans lesquelles on ne voit ni caucasiens, ni asiatiques, ni blacks, mais uniquement des gens originaires manifestement du Moyen Orient, ça fait bizarre. J'ai vécu à Marseille, à Aix-en-Provence, à Montréal, et j'ai toujours vu la diversité. Je dirais même que la diversité, c'est la normalité ! Je suis d'ailleurs persuadé que dans les pays arabes, comme dans le Maghreb, ou dans d'autres régions du monde musulman, on retrouve une certaine diversité là aussi. En Asie aussi d'ailleurs, à part peut être en Corée du Nord... Là, ça faisait vraiment bizarre, mais encore une fois, peut être n'était-ce qu'une impression ?
La chose contrastait par ailleurs avec un trait particulier de la société belge que j'avais noté à la même période, à savoir une grande simplicité et un grand naturel à former des couples de couleurs et d'origines différentes. Largement plus qu'en France me semble t-il. Alors qu'en était-il de ces quartiers ? Je n'en sais rien. Juste que ce qui s'est passé à Molenbeeck depuis toutes ces années ne m'a pas surpris.
Je n'en suis que plus dégoûté.
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